Lomé, 1er juil. (ATOP)- Quatre-vingt promoteurs de santé de huit préfectures pilotes à raison de quatre dans la région de la Kara (Assoli, Binah, Doufelgou, et Kozah) et quatre dans les régions Maritime et des Plateaux (Avé, Golfe, Haho, et Kloto) ont été formés sur la désinfection de l’eau par la méthode « SODIS » (Solar Water Disinfection ou désinfection solaire de l’eau) au cours de deux ateliers tenus les 21 et 25 juin respectivement à Koka dans la préfecture de Doufelgou et à Lomé.
Organisée par l’ONG « Amitié et Action pour le Développement » (2AD), cette formation a bénéficié de l’appui des partenaires SODIS-Suisse, Cawag, des Lions clubs de Suisse et du ministère de la Santé du Togo.
Elle a permis d’apprendre aux promoteurs de santé comment rendre une eau potable grâce aux rayons ultraviolets du soleil.
Les participants ont été renseignés sur le cycle de contamination de l’eau par les microbes et les procédés habituels de sa désinfection notamment l’ébullition et l’utilisation des produits désinfectants. Les coordonnateurs du projet de traitement et d’amélioration de la qualité de l’eau par la méthode SODIS qui est en phase d’expérimentation au Togo après certains pays africains, MM. Bogra Koumana et Toussah Koffi, ont insisté sur le fait que le nouveau procédé de désinfection de l’eau vient s’ajouter aux deux autres. Son avantage ont-ils dit, c’est d’être moins coûteux, car le soleil dont on se sert est gratuitement offert par la nature. Les orateurs se sont attardés sur le comportement à adopter dans l’utilisation de la méthode SODIS, notamment l’hygiène, car reconnaissent-ils, une moindre indélicatesse rend l’eau désinfectée de nouveau insalubre.
La méthode SODIS consiste à remplir des bouteilles vides, propres non colorées d’eau minérale et portant en fond l’inscription PET ou 1, de l’eau de boisson non trouble, à bien les boucher et à les exposer au soleil pendant au moins six heures. Sous l’action des rayons ultraviolets du soleil qui pénètrent la bouteille et son contenu, 80% des microbes pathogènes qui s’y trouvaient avant l’opération, sont détruits rendant ainsi cette eau propre à la consommation.
A Niamtougou, le préfet de Doufelgou, M. Kadjama Di-Rem a remercié les organisateurs de l’atelier pour avoir choisi sa préfecture comme cadre de travail de cette formation et pour l’initiative de SODIS, première du genre au Togo. Il a exhorté les participants à être des relais de cette formation auprès de leurs communautés respectives afin de faire reculer les maladies liées à l’eau.
Du matériel de sensibilisation et des attestations ont été distribués aux participants à la fin des ateliers.
Les promoteurs de la santé ainsi formés s’occuperont dans leurs localités, de cinquante familles qu’elles suivront dans l’expérimentation de la méthode.
ATOP/KBK/TD
Organisée par l’ONG « Amitié et Action pour le Développement » (2AD), cette formation a bénéficié de l’appui des partenaires SODIS-Suisse, Cawag, des Lions clubs de Suisse et du ministère de la Santé du Togo.
Elle a permis d’apprendre aux promoteurs de santé comment rendre une eau potable grâce aux rayons ultraviolets du soleil.
Les participants ont été renseignés sur le cycle de contamination de l’eau par les microbes et les procédés habituels de sa désinfection notamment l’ébullition et l’utilisation des produits désinfectants. Les coordonnateurs du projet de traitement et d’amélioration de la qualité de l’eau par la méthode SODIS qui est en phase d’expérimentation au Togo après certains pays africains, MM. Bogra Koumana et Toussah Koffi, ont insisté sur le fait que le nouveau procédé de désinfection de l’eau vient s’ajouter aux deux autres. Son avantage ont-ils dit, c’est d’être moins coûteux, car le soleil dont on se sert est gratuitement offert par la nature. Les orateurs se sont attardés sur le comportement à adopter dans l’utilisation de la méthode SODIS, notamment l’hygiène, car reconnaissent-ils, une moindre indélicatesse rend l’eau désinfectée de nouveau insalubre.
La méthode SODIS consiste à remplir des bouteilles vides, propres non colorées d’eau minérale et portant en fond l’inscription PET ou 1, de l’eau de boisson non trouble, à bien les boucher et à les exposer au soleil pendant au moins six heures. Sous l’action des rayons ultraviolets du soleil qui pénètrent la bouteille et son contenu, 80% des microbes pathogènes qui s’y trouvaient avant l’opération, sont détruits rendant ainsi cette eau propre à la consommation.
A Niamtougou, le préfet de Doufelgou, M. Kadjama Di-Rem a remercié les organisateurs de l’atelier pour avoir choisi sa préfecture comme cadre de travail de cette formation et pour l’initiative de SODIS, première du genre au Togo. Il a exhorté les participants à être des relais de cette formation auprès de leurs communautés respectives afin de faire reculer les maladies liées à l’eau.
Du matériel de sensibilisation et des attestations ont été distribués aux participants à la fin des ateliers.
Les promoteurs de la santé ainsi formés s’occuperont dans leurs localités, de cinquante familles qu’elles suivront dans l’expérimentation de la méthode.
ATOP/KBK/TD
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