Aného, 3 juil. (ATOP) – L’Association des Jeunes pour Assistance et Actions Humanitaires (AJAAH), en collaboration avec la fondation King Mensah, a organisé, le mercredi 2 juillet à Agbodrafo, à une vingtaine de km à l’ouest d’Aného, une marche contre toutes les formes d’atteinte aux droits de l’enfant, dans le cadre de la journée de l’Enfant africain, célébrée le 16 juin de chaque année.
Par cette marche, les organisateurs entendent confirmer leur engagement aux côtés du gouvernement, des partenaires en développement et des autres associations de la société civile dans le combat pour les droits des enfants et réfléchir ensemble pour l’harmonisation d’une stratégie commune dans la sauvegarde de l’avenir des enfants, relève de demain.
Outre la marche des enfants venus de Lomé et d’Agbodrafo, jusqu’au siège de la Fondation King Mensah, la célébration a été marquée par la réclamation des enfants sur la protection de leurs droits, l’information sur le document de plaidoyer pour un apprentissage à visage humain au Togo de l’ONG « Solidarité et Action pour le Développement Durable » (SADD) et un pique-nique.
Les enfants ont à cette occasion, condamné la misère, la maltraitance, l’exploitation, le viol et les tortures diverses qui leur sont infligés par les adultes. Ils souhaitent l’établissement systématique des certificats de naissance, leur visibilité en tant que personne humaine, la gratuité de l’école surtout au primaire ; la vulgarisation du code de l’enfant et d’autres mesures visant à lutter efficacement contre toute violation de leurs droits.
L’animateur à l’ONG SADD, M. Firmin Apédo, a dénoncé les conditions difficiles d’apprentissage au Togo, notamment les longues heures de travail, les sévices corporels, les travaux domestiques et champêtres pour les patrons d’atelier, les conditions d’hygiène et de sécurité précaires. Il a exhorté le gouvernement à prendre un arrêté pour la création d’une commission interministérielle pour une mise en application et un suivi des textes réglementant l’apprentissage au Togo. M. Apédo a souhaité des interventions radiotélévisées pour informer les populations, les patrons et les apprentis sur les enjeux de l’organisation des examens officiels de fin d’apprentissage ; le recyclage périodiques des patrons formateurs pour un meilleur encadrement des apprentis et la mise en place du dispositif du diplôme de graduation des patrons artisans.
De leur côté, le président et la marraine de l’AJAAH, respectivement M. Louis Attiogbé et Mme Claudine Assiba Akakpo, ainsi que le responsable de l’orphelinat King Mensah, ont estimé que le chantier de la lutte contre la violation des droits des enfants est très vaste et qu’il faudrait des efforts pour atteindre des résultats efficients. Ils ont déploré l’absence de textes juridiques ou parfois leur inefficacité dans certains pays du continent ; absence due à l’héritage colonial, aux conflits ou à un désintérêt politique. Ce qui entraîne une situation de précarité des conditions de vie des enfants.
Avec comme slogan ‘‘Les enfants à l’école ; les adultes au travail’’, ils ont invité tout un chacun au respect des droits et de la dignité de l’enfant ; à une mobilisation du gouvernement, des ONG, de tous les acteurs sociaux, économiques, politiques, des chefs traditionnels et religieux, des medias pour agir car « Les enfants doivent être nos héritiers, pas nos survivants ». Ils ont exprimé leur gratitude à la trentaine d’associations qui se sont impliquées à leur côté dans l’organisation de cette marche.
Les chants des élèves et la musique de la fanfare ‘‘Notre-Dame de Togoville’’ ont égayé l’assistance à cette occasion. ATOP/KAA/AYH
Par cette marche, les organisateurs entendent confirmer leur engagement aux côtés du gouvernement, des partenaires en développement et des autres associations de la société civile dans le combat pour les droits des enfants et réfléchir ensemble pour l’harmonisation d’une stratégie commune dans la sauvegarde de l’avenir des enfants, relève de demain.
Outre la marche des enfants venus de Lomé et d’Agbodrafo, jusqu’au siège de la Fondation King Mensah, la célébration a été marquée par la réclamation des enfants sur la protection de leurs droits, l’information sur le document de plaidoyer pour un apprentissage à visage humain au Togo de l’ONG « Solidarité et Action pour le Développement Durable » (SADD) et un pique-nique.
Les enfants ont à cette occasion, condamné la misère, la maltraitance, l’exploitation, le viol et les tortures diverses qui leur sont infligés par les adultes. Ils souhaitent l’établissement systématique des certificats de naissance, leur visibilité en tant que personne humaine, la gratuité de l’école surtout au primaire ; la vulgarisation du code de l’enfant et d’autres mesures visant à lutter efficacement contre toute violation de leurs droits.
L’animateur à l’ONG SADD, M. Firmin Apédo, a dénoncé les conditions difficiles d’apprentissage au Togo, notamment les longues heures de travail, les sévices corporels, les travaux domestiques et champêtres pour les patrons d’atelier, les conditions d’hygiène et de sécurité précaires. Il a exhorté le gouvernement à prendre un arrêté pour la création d’une commission interministérielle pour une mise en application et un suivi des textes réglementant l’apprentissage au Togo. M. Apédo a souhaité des interventions radiotélévisées pour informer les populations, les patrons et les apprentis sur les enjeux de l’organisation des examens officiels de fin d’apprentissage ; le recyclage périodiques des patrons formateurs pour un meilleur encadrement des apprentis et la mise en place du dispositif du diplôme de graduation des patrons artisans.
De leur côté, le président et la marraine de l’AJAAH, respectivement M. Louis Attiogbé et Mme Claudine Assiba Akakpo, ainsi que le responsable de l’orphelinat King Mensah, ont estimé que le chantier de la lutte contre la violation des droits des enfants est très vaste et qu’il faudrait des efforts pour atteindre des résultats efficients. Ils ont déploré l’absence de textes juridiques ou parfois leur inefficacité dans certains pays du continent ; absence due à l’héritage colonial, aux conflits ou à un désintérêt politique. Ce qui entraîne une situation de précarité des conditions de vie des enfants.
Avec comme slogan ‘‘Les enfants à l’école ; les adultes au travail’’, ils ont invité tout un chacun au respect des droits et de la dignité de l’enfant ; à une mobilisation du gouvernement, des ONG, de tous les acteurs sociaux, économiques, politiques, des chefs traditionnels et religieux, des medias pour agir car « Les enfants doivent être nos héritiers, pas nos survivants ». Ils ont exprimé leur gratitude à la trentaine d’associations qui se sont impliquées à leur côté dans l’organisation de cette marche.
Les chants des élèves et la musique de la fanfare ‘‘Notre-Dame de Togoville’’ ont égayé l’assistance à cette occasion. ATOP/KAA/AYH
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