Sokodé, 17 juin (ATOP) – Un atelier de restitution des résultats de l’étude de base sur la pratique des mutilations génitales féminines dans les régions centrales et de la Kara a réuni du 9 au 11 juin à Sokodé une vingtaine de responsables d’ONG, de directeurs régionaux du services de l’action sociale, de professeurs d’université et d’étudiants.
La rencontre est organisée par l’ONG Groupe de Recherche Action pour le Développement Socio-économique (GRADSE), avec l’appui financier de l’Université Granada, l’ONG Médicus Mundi Andalucia d’Espagne et l’Université de Kara. Il a pour objectif d’informer les participants sur les stratégies élaborées dans le cadre de l’adoption d’un document de stratégies permettant de combattre ce fléau dans 50 villages de 11 préfectures que comptent les deux régions.
Au nombre de celles-ci l’accent a été mis sur la formation, le recyclage de proximité et des causeries éducatives par tranche d’âge sur les inconvénients de cette pratique.
Le choix a été également porté sur la vulgarisation de la loi, l’organisation des exciseuses autour des activités génératrices de revenues soutenues par un fonds de micro crédit remboursable.
Durant cette période, les participants ont approfondi leur connaissance à travers des communications portant notamment sur la méthodologie, la formation des stratégies de lutte contre les mutilations génitales féminines.
La directrice adjointe de l’ONG GRADSE, Mme Tchalaré Odette, a dénoncé cette pratique qui, selon elle nuit à la santé de la femme et porte atteinte à sa dignité. Elle a de ce fait sollicité la contribution des pouvoirs publics pour un abandon définitif de ce fléau.
ATOP/ATC/SAS/GL
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