LE CODE DE L’ENFANT ENSEIGNE AU COMITE COMMUNAL DE LUTTE CONTRE LA TRAITE ET LA MALTRAITANCE DE L’ENFANT

Tabligbo, 27 nov. (ATOP) – Le Réseau des Structures d’Accueil des Enfants Vulnérables au Togo (RESAEV-TOGO) a organisé le samedi 22 novembre à Tabligbo, un atelier de formation sur les droits de l’enfant à l’intention du comité communal de lutte contre la traite et la maltraitance des enfants.
Initié par l’association « LE BON REFUGE », en collaboration avec « LA RELEVE », cet atelier a regroupé une cinquantaine de membres du comité relevant les différents corps de métiers exerçant dans la localité.
Au cours des travaux, le président de RESAEV-TOGO, Mack chilé Adodo a présenté deux instruments sur lesquels se basent les défenseurs des droits humains au Togo pour faire la promotion des droits de l’enfant. Il s’agit du Code de l’enfant et de la Charte africaine du droit et du bien-être de l’enfant.
Après avoir énuméré quelques droits de l’enfant entre autres, le droit à la vie, le droit à la protection sociale et juridique, les droits d’identité, à l’éducation, à l’alimentation et celui d’avoir une famille, M. Adodo a déploré les violences physiques et morales que les parents font subir aux enfants sans se rendre compte. Il a aussi relevé les causes de l’errance des enfants notamment le relâchement des liens de mariage chez les parents.
Les participants ont été également entretenus sur les différentes formes de trafic d’enfant et sur la notion d’enfant trafiqué.
Parlant des obligations de l’Etat vis-à-vis du trafic des enfants, M. Adodo a indiqué qu’il existe des structures de protection et de promotion des droits de l’enfant et que l’Etat a pris des dispositions répressives répondant à chaque cas de trafic.
L’un des moyens de lutte contre ce fléau, a-t-il dit, est la sensibilisation et la prévention au niveau de la population.
Le président du RESAEV a à cet effet convié les participants à élaborer des projets de meilleure vie des enfants et à mettre en synergie leurs actions pour combattre ce fléau dont l’impact sur la société prend une ampleur inquiétante. Il a demandé aux participants de s’impliquer sérieusement pour informer la population des abus qui nuisent à l’enfant. ATOP/AZ/KEK/MD